top of page

Les situations d'écriture en classe

Updated: Mar 30, 2021



Mise à jour: Pour ceux qui ont déjà lu cet article, j'ai ajouté plusieurs parties, car mes pratiques ont évolué depuis la publication de ce texte. J'ai ajouté une partie sur les 5 à 7 qui vient bonifier le jugement de l'enseignement sur la compétence à écrire. J'ai aussi ajouté la partie de l'enseignement de la démarche d'écriture et quelques idées de mini-leçons.


Il y a quelques années, sur Instagram, j'avais partagé une photo où je montrais les outils utilisés dans ma classe pour aider les élèves à s'organiser lors des situations d'écriture lorsque j'étais en 4e année. J'avais aussi fait un article sur mon ancien blogue. J'ai donc repris cet article et je l'ai mis à jour. Vous trouverez donc quelques changements réalisés cette année avec les raisons qui m'ont poussées vers ce changement. Je continue toujours à vouloir améliorer ma qualité d'enseignement! À la fin de l'article, vous trouverez les documents à télécharger.


Je ne fais pas beaucoup de situations d'écriture élaborées dans ma classe. Je travaille surtout en ateliers d'écriture et en 5 à 7 (voici un ancien article qui explique les 5 à 7). Par contre, j'essaie d'en faire une plus élaborée par étape pour que les élèves puissent vivre ce genre de situation et être prêts lors des évaluations de fin de cycle.


 

Mise à jour 2020: Enseigner l'écriture

Tout d'abord, je recommande fortement de lire le document du Ministère sur l'écriture. Ils offrent des pistes intéressantes pour la démarche d'écriture.


La démarche d'écriture:

J'enseigne toujours en début d'année les différentes étapes de la démarche d'écriture en même temps que le type de texte travaillé (cette année, en 6e, nous avons choisi le schéma narratif. Quand j'étais en 4e, c'était le texte descriptif). Je ne veux surtout pas enseigner la démarche dans les airs sans pratique concrète. À noter: J'enseigne les étapes séparées, mais j'explique aussi aux élèves que ce n'est pas un chemin linéaire c'est-à-dire qu'un écrivain se promène dans les étapes. Ce n'est pas un sens unique!


Je décortique donc chacune des étapes en expliquant explicitement le travail de l'élève. Je débute par le début c'est-à-dire le plan et la tempête d'idées. Selon le référentiel cité plus haut, il est pertinent d'offrir plusieurs modèles de plans aux élèves pour qu'ils puissent choisir celui qui répond le mieux à leurs besoins. Je fais donc une mini-leçon et je mets en pratique les élèves (guidée ou autonome, selon le travail à effectuer). J'offre donc un choix de 3 sujets et les élèves doivent élaborer un plan sans écrire le texte. Ce plan pourrait être réutiliser dans un prochain 5 à 7 ( 5 à 7 phrases).


J'essaie aussi de jumeler l'enseignement des étapes du schéma narratif par la même occassion. Je vois le schéma narratif aussi en lecture pour être cohérente. Je peux donc enseigner par exemple l'élément déclencheur et une stratégies de révision (ex: l'ajout de mots enrichis) et demander aux élèves de m'écrire un élément déclencheur (qui pourrait suivre leur dernier 5 à 7) et de vérifier uniquement leurs groupes du nom (si c'est ce que je fais en grammaire) et d'ajouter 5 mots enrichis. Je réinvestis donc plusieurs notions en un seul paragraphe. Lorsque je vais ramasser ce 5 à 7, je vais seulement vérifier ce que j'ai nommé : l'élément déclencheur, les mots enrichis et les groupes du nom. Plus on avance dans l'année, plus j'ajoute des éléments à effectuer dans les 5 à 7. Lorsque j'arrive à une situation d'écriture (un texte complet), mes élèves l'ont pratiqué à petite échelle, mais ont intégré toutes les stratégies enseignées.


*J'emprunte un peu le concept des ateliers d'écriture. Je ne veux pas qu'un 5 à 7 soit fait et oublié. Je veux que l'élève puisse y retourner, le retravailler et l'améliorer. De cette façon, par exemple lors de l'enseignement de la révision d'un texte, l'élève n'a pas besoin d'inventer un texte avant pour travailler dessus. Il peut en choisir un parmi ses textes déjà écrits. Beaucoup plus motivant, surtout pour nos cocos en difficultés!


Pour les étapes de la révision et de la correction, j'attends d'avoir vu la plupart des étapes en grammaire (accords dans le groupe du nom et accord du sujet avec le verbe). Je ne peux pas demander aux élèves d'effectuer cette correction dans leur texte si ce n'est pas vu en grammaire. Prof à la deux ont élaboré des ateliers de révision et de correction qui morcelle chacune des étapes. Les élèves choisissent donc un 5 à 7 qu'ils veulent réviser et corriger (dans le but de le publier et d'être évalué par moi) et se promènent entre les ateliers pour effectuer une tâche à la fois. Ce que j'aime de ce fonctionnement, c'est qu'encore une fois, la tâche est morcellée. Les élèves n'ont pas à tout faire d'un coup. C'est très aidant pour les élèves!


Étant donné que j'utilise les 5 à 7 comme une possiblité de réinvestissement des notions vues en lecture et en grammaire, je fais une période d'écriture par semaine, avec une mini-leçon avant. Je fonctionne beaucoup avec un texte modèle que les élèves peuvent se référer au besoin (encore là, une suggestion du référentiel en écriture!). Les 5 à 7 se font dans un cahier Canada et les différents outils vus en classe sont mis dans le duo-tang écriture. Lors d'une situation d'écriture, mes élèves peuvent donc se référer à leurs 5 à 7, aux outils et aux textes modèles.


Avec ce rythme, je me rends au 1er bulletin. Habituellement, je change de type de texte et j'ajuste mes mini-leçons. Si je vois que le plan est encore très difficile, je peux refaire une mini-leçon sur cela. Si je vois que par exemple, lors de la révision, mes élèves sont très bons pour les mots enrichis, je peux ajouter d'autres stratégies comme l'ajout d'expressions ou de marqueurs de relation. (Il est à noter que je n'enseigne pas toutes les stratégies de révision et de correction à l'automne, car il y en a plusieurs!. Je préfère les planifier sur l'année complète). Lorsque je vais tomber dans le texte d'opinion, je ferai la même chose c'est-à-dire que je vais décortiquer la structure du texte d'opinion et enseigner explicitement chacune des parties.


Mise à jour 2020: Les 5 à 7

Les 5 à 7 ( 5 à 7 phrases) sont une façon, tout comme les ateliers d'écriture, d'encourager les élèves à écrire souvent. L'enseignant peut décider de corriger seulement quelques critères ce qui enlève une charge aux élèves lors de l'écriture. Les élèves sont donc plus disponibles pour se concentrer sur les objectifs fixés. De plus, lors des 5 à 7, j'aime offrir des choix de sujets. J'en offre habituellement 3, dont un qui est un sujet libre. Cela permet aux élèves d'avoir un contrôle, car il y a une possibilité de choix. De plus, je ne brime pas ceux qui ont plein d'idées et qui pourraient se sentir pris dans un sujet imposé. J'offre aussi la possiblité de continuer le dernier 5 à 7. À la fin de la série de mini-leçons sur le schéma narratif, ceux qui le voudront pourront compléter le texte et le publier dans le coin lecture de la classe.


Mise à jour 2020: La correction des 5 à 7

Comme dit un peu plus haut, je ramasse tous les 5 à 7 et je donne des commentaires (la rétroaction est très importante!) aux élèves uniquement sur les objectifs fixés. Si j'ai demandé aux élèves de vérifier les accords dans le groupe du nom, je ne corrige pas la conjugaison. Il reste que je peux me prendre des notes pour modifier mes futurs mini-leçons pour répondre aux besoins des élèves. Prof à la deux et Une vie de prof ont des grilles de correction d'écriture pour colliger les observations de l'enseignant sur les différents travaux d'écriture. L'enseignant pourrait donc choisir de corriger seulement 2 critères pour un 5 à 7 et les 3 autres critères sur un autre 5 à 7.


Les situations d'écriture


Il reste que les attentes ministérielles sont de longs textes, je dois donc aussi faire vivre ce genre d'évaluation à mes élèves pour les préparer. En 6e, ils ont déjà un bon bagage de situations d'écriture. Je n'avais donc pas besoin de changer ma gestion des situations d'écriture.


C'est pourquoi, lorsque je suis arrivée en 4e, j'ai commencé à élaborer quelques outils pour soutenir les élèves. Ma plus grande difficulté au début a été leur autonomie dans la démarche d'écriture. J'ai donc conçu une liste pour les aider à s'organiser dans les étapes d'une situation d'écriture.


Voici un exemple:




Lorsque la période d'écriture est terminée, je demande aux enfants de se laisser une petite note où ils sont rendus. Ainsi, cela facilite le départ de la prochaine période. 




Chacune de ces étapes a été modélisée et pratiquée en ateliers d'écriture. Il vient maintenant le temps de lier chacune de ses étapes. 


De plus, j'affiche toujours la démarche d'écriture au tableau. Ainsi, les élèves peuvent déplacer leur numéro sous l'étape. Pour la plupart des élèves, c'est motivant. Ils ont le sentiment d'avancer dans le projet. En revanche, j'ai pu observé que chez certains, ce genre d'affichage a l'effet contraire. Ils le perçoivent plutôt comme une course. Ils sont toujours en train de vérifier qui est rendu le plus loin. Cela demande donc un peu plus de gestion de ma part pour ces élèves en particuliers.


MISE À JOUR 2019: J'ai décidé de ne plus l'afficher. Cela prend beaucoup d'espace au tableau en plus de mettre un stress sur certains. Avec leur liste, ils n'ont plus besoin de bouger leur numéro. Les élèves peuvent ainsi travailler à leur rythme sans se sentir pressés.


J'aime aussi afficher la démarche d'écriture au tableau, car cela me permet d'afficher aussi les différents outils travaillés en ateliers d'écriture au-dessus des étapes concernées. Par exemple, nous avons travaillé un peu les marqueurs de relation. Les élèves avaient reçu un aide-mémoire avec des suggestions de marqueurs de relation selon le schéma narratif. Je l'ai donc aimanté vis-à-vis l'étape de la révision. Les élèves ont donc un rappel visuel des différents outils à leur disposition. (Ils ont tendance à oublier ces chers enfants!)

Voici une photo avec les différents outils aimantés en haut de la démarche.




MISE À JOUR 2019: Les élèves ont désormais un cahier d'écriture pour les ateliers et les 5 à 7 où ils collent les différentes étapes de la démarche. Sur ces tableaux d'ancrage, les élèves retrouvent les différents outils en plus des exemples concrets appliqués sur leur texte lors de l'enseignement explicite d'une stratégie d'écriture.

*Je ne partagerai pas mes tableaux d'ancrage d'écriture, car ils ne sont pas terminés.*


Il y a 2 ans, lorsque j'étais en train de m'adapter à mon nouveau niveau d'enseignement, j'étais tombée sur ce document émis par le Ministère. J'avais trouvé la lecture très intéressante, surtout au niveau de l'élaboration du plan.


Le texte suggère de donner différents choix de plans aux élèves et que ceux-ci pourront choisir le plan qui adhère le mieux à leur façon de s'organiser. Certains élèves veulent un tableau à remplir, d'autres préfèrent un organisateur visuel ou encore tout simplement, une page blanche où ils pourront schématiser à leur guise. Évidemment, l'étape du plan, ainsi que les divers choix, ont été modélisés et vus lors des ateliers d'écriture.


MISE À JOUR 2019: Dans leur cahier d'écriture, mes élèves ont un tableau d'ancrage présentant ces 3 types de plans et des exemples.


En début d'année, tous mes élèves reçoivent un signet avec les différentes étapes de la révision et de la correction. Le seul hic, c'est qu'il y a plusieurs étapes qu'ils ne peuvent pas effectuer encore étant donné que cela n'a pas encore été enseigné.


MISE À JOUR 2019: Je n'ai pas donné le signet encore étant donné qu'il était plus ou moins pertinent avant quelques mois. À la place, mes élèves doivent utiliser les étapes de la révision enseignées et pratiquées qui se trouvent dans leur cahier d'écriture. Je n'ai pas non plus de code de correction. Mes élèves utilisent la démarche d'analyse de phrase que nous avons (qui respecte ce que nous avons vu jusqu'à maintenant). Je trouve que cela fait plus de sens étant donné que l'analyse de phrase est une façon d'apprendre à corriger ses phrases. De cette façon, ces 2 tâches sont liées dans la tête de mes élèves et font plus de sens (jusqu'à ce que je m'apercoive du contraire! Il faut essayer pour savoir!)


Le signet devient très utile plus tard dans l'année. Cependant, il reste que les élèves doivent se réviser et se corriger en début d'année avec les connaissances qu'ils ont. C'est pourquoi je fournis une liste d'éléments à réviser et à corriger selon le temps de l'année et cette liste est adaptée à la situation d'écriture. Je me suis inspirée des documents fournis lors des situations d'écriture du Ministère. 


Selon mon expérience, les élèves DÉTESTENT réviser, mais surtout corriger. Nous avons tous nos petites astuces pour les motiver. Une qui fonctionne bien dans ma classe est le coin correction. Je sors mes plus beaux crayons ainsi que des post-its, des surligneurs neufs et des stylos de couleurs différentes. Je mets aussi quelques Bescherelles et des dictionnaires. Selon mon expérience, les élèves sont plus attirés par les documents de référence lorsque ceux-ci sont sur la table plutôt que dans mon étagère. J'ajoute aussi des documents de référence comme des listes de mots enrichis, des aide-mémoires pour la correction, etc. Les élèves aiment venir emprunter ce matériel et je vois que pour certains, cela les motive un peu plus à laisser des traces et à effectuer leur correction avec un peu plus de soin.



Finalement, petite astuce d'une collègue de mon école: je fais mettre tous les documents de la situation d'écriture dans une pochette de plastique. Je n'ai qu'à ramasser les pochettes  à la fin. Je ne perds donc aucun petit papier. Cela facilite également la distribution lors de l'installation de la période de la situation d'écriture. 




MISE À JOUR 2019 : LA PRÉPARATION À UNE SITUATION D'ÉCRITURE


Je voulais ajouter un point que je fais depuis toujours en classe, mais que je n'avais pas abordé initialement dans cet article lorsque je l'ai écrit l'an dernier. Avant même que les élèves débutent la situation d'écriture, je crois qu'il y a une certaine préparation pour s'y rendre. Encore là, je vous partage ce que je fais dans ma classe. Ce n'est pas la solution parfaite!


Lorsque j'ai un projet de situations d'écriture à débuter, j'essaie de préparer mes élèves à ce projet sans qu'ils s'en rendent compte! Je sors des livres sur le sujet, je lis quelques albums dans les semaine précédente, etc. Par la suite, je sors une liste de mots enrichis en lien avec le projet et les élèves travaillent sur ces mots. Ils doivent trouver la définition, leur classe de mots, un mot de même famille, un mot générique ou un mot spécifique, un synonyme un antonyme et l'utiliser dans une phrase. Je travaille donc le lexique de cette façon. Les mots sont ensuite affichés au tableau et ils deviennent un mur de mots pour le projet d'écriture. Lorsque vient le temps de présenter le sujet, les élèves sont donc déjà un peu au courant du sujet et cela permet d'avoir des idées plus facilement. L'étape des mots enrichis facilitent aussi le travail lors de la révision.


QUESTIONS SUR INSTAGRAM

Lors de la parution des photos l'an dernier, j'avais demandé à mes abonnés s'ils avaient des questions. Voici donc quelques questions qui n'ont pas été abordées plus haut.


- Que faire avec les élèves en manque d'inspiration ?

Selon mon expérience, ce n'est jamais la majorité des élèves qui sont dans cette situation. J'essaie toujours d'offrir au moins 2 sujets aux élèves. Cela peut aider certains cocos qui se sentent coincés dans un sujet. Je sais qu'en fin d'année, les élèves n'ont pas de choix. Je pense que si nous avons travaillé sur ce défi tout au long de l'année, la fin d'année devrait être plus facile.


Aussi, j'explique toujours les sujets pour la situation d'écriture la veille du début de celle-ci. De cette façon, les élèves ont le temps d'y réfléchir et parfois, les idées finissent par émerger. 


La tempête d'idées est aussi une bonne solution pour aider les élèves. Par contre, ceux qui n'ont pas d'idées (ou qui doutent de la qualité de leurs idées), ne participent pas lors de la tempête. Ils sont observateurs. Cette année, j'ai essayé autre chose pour la tempête d'idées. Les élèves devaient écrire le plus de mots qui leur venaient en tête par rapport à leur choix de sujet. Ensuite, ils pouvaient circuler dans la classe et ajouter des mots sur les feuilles des autres élèves. Finalement, je leur ai demandé de circuler une dernière fois, mais en ajoutant des antonymes cette fois-ci. Les élèves se retrouvaient donc avec un nuage de mots pouvant les aider à se faire une idée et ils avaient pu observer les idées des autres élèves.


Malgré tout cela, si jamais un élève est encore bloqué, une solution est de le faire parler. Parfois, l'élève peut avoir une petite idée, mais ne sait pas comment la construire ou la relier à d'autres idées. Lui faire raconter son histoire (parler avant d'écrire) peut lui permettre de visualiser un peu mieux l'histoire et ainsi, mettre sur papier ses idées. 


- Que faire avec ceux qui prennent beaucoup de temps ?

Il ne faut jamais laisser un élève mal pris, un peu comme en situation problème. Si l'élève n'a pas d'idée pour débuter son plan, il faut le soutenir. Nous ne pouvons pas le laisser pendant une période devant une page blanche. Cela empêche donc que les périodes de situations d'écriture s'étirent indéfiniment. 


J'ai déjà utilisé par le passé une minuterie pour aider l'élève à s'organiser dans le temps. Par exemple, je lui donnais 15 minutes pour écrire sa situation initiale. Cela fonctionne mieux qu'on pense! On peut aussi utiliser cette stratégie lors des étapes de la révision et de la correction. Plusieurs élèves ne sont pas capables de commencer s'il y a trop d'étapes qui se suivent. Il faut donc y aller une étape à la fois. Je demande à ces élèves de venir me voir entre chaque étape. Je confirme alors avec eux quelle sera la suite. Une bouchée à la fois! 


Au besoin, on demande à l'élève de corriger seulement quelques paragraphes et non tout le texte. On peut aussi enlever l'étape du propre. Je sais, au Ministère, les élèves doivent rédiger un propre. Si l'élève a droit au tiers de temps de plus, ce temps sera utilisé pour la rédaction du propre.


Je crois qu'il importe aussi d'entraîner les élèves. En début d'année, mes périodes d'écriture sont plus courtes, car les élèves ne sont pas encore habiles à travailler pendant une longue durée. Cela finit donc par soit une perte de temps ou un escamotage des dernières étapes de la situation d'écriture. Plus l'année avance, plus nous pouvons étirer la période de temps de travail pour finalement arriver au temps prescrit par le Ministère. Je parle beaucoup du Ministère, car j'ai enseigné en 6e et maintenant en 4e année. La situation d'écriture du Ministère fait partie de ma réalité depuis 7 ans. 


En janvier dernier, nous avons travaillé pendant presque 2 heures de suite, avec une petite pause pour aller se dégourdir. Les élèves étaient impliqués dans leur travail. Je l'ai souligné avec eux par la suite et ils étaient très fiers d'eux-mêmes. On vieillit Mme Karine, m'ont-ils répondu! 


DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER

- Le premier document est en PDF. Vous y trouverez des listes de démarches, des listes de vérification ainsi que différentes sortes de plans à offrir à vos élèves.


- Le deuxième document est en format POWERPOINT. Je vous partage donc mes outils, mais en format modifiable. Vous pourrez donc les adapter pour votre niveau, pour la situation d'écriture ou encore pour vos élèves.


*La police d'écriture utilisée dans mon document est AGNopeNotToday disponible pour acheter sur Teachers pay Teachers.


MODIFICATION DES DOCUMENTS

Si vous modifiez mes documents, je vous demande de ne pas les partager directement. Partagez plutôt le lien vers cet article du blogue pour que les gens puissent télécharger les documents et les modifier à leur guise. Merci de respecter mon travail. Cela m'encourage à continuer de partager. 

 

J'espère que cet article a été pertinent pour vous! Bonne journée!

54,050 views1 comment

Recent Posts

See All
bottom of page